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| Homicide incertain #Akira [terminé] | |
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Policier Et super Modérateur Mudo Genji
Messages : 30 DATE OF BIRTH: : 18/05/1992 AGE: : 32 EMPLOIS: : Policier HUMEUR: : Niice DISPONIBILITE: : En stock.
| Sujet: Homicide incertain #Akira [terminé] Sam 10 Avr - 20:22 | |
| Qu’est-ce qu’il pouvait détester les lundis matins… Pourtant, les matins de boulot se ressemblait tous mais le lundi restait le pire moralement. Après deux jours de récupération –et encore, quand on lui téléphonait pas-, il fallait se remettre à l’esprit que le réveil sonnerait dans six heures. Ou moins, tout dépendait combien de temps il restait la veille scotché devant le poste de télévision. S’il était raisonnable, il irait se coucher tôt, histoire de commencer agréablement le premier jour de semaine… Mais non. Genji, lui, voulait éterniser le dimanche, pensant que le jour suivant viendrait moins vite. Ne cherchez pas à comprendre, c'est sa logique. Et donc, comme chaque lundi matin, il tendait le bras hors des couvertures pour abattre sa main sur le réveil à ses premiers bip bip. Un grognement, des froissements de draps… Il referme ses paupières. Et dans cinq minutes, il se redressera en sursaut pour finalement arriver à l’heure au boulot. Non sans une ou deux tasses de café et avoir nourri le chien, quand même. Mine de rien, il aimait bien son travail. Son patron un peu moins. Mais son travail… C’était loin d’être de la monotonie malgré la sale réputation qu’on avait d’eux. Néanmoins, il ne fut pas mécontent quand on le libéra, dernier arrivé mais premier à filer. Au fond, autant il ne rencontrait jamais les mêmes personnes, autant sa journée avait la même base : se lever, bosser, rentrer, glander et s’endormir. Paradoxe ? Certes. Eh, c’est épuisant ! Pour un salaire de misère en plus. Il avait de quoi survivre, largement, mais il vivait tout de même dans un petit studio dans un des nombreux quartiers pauvres de Tokyo, la jolie petite capitale…Ca lui suffisait, à lui et son chien pour seul présence « humaine ». Un petit, il ne pouvait pas enfermer un gros toutou entre quatre murs, sans jardin… Il finirait par casser tous les meubles tellement l’endroit était étroit… Et bordélique. Appartement de célibataire quoi, Ahah. En rentrant, il referma la porte en jetant ses clés sur le meuble à l’entrée. Cela ne lui prit pas moins de dix secondes pour enlever ses chaussures, appuyer sur le bouton de la machine à café et s’affaler dans le divan en soupirant. S’il n’eut pas de « Okaeri » en retour, il pouvait toute fois le traduire par le comportement de son petit colocataire à pattes. Fou de revoir son maître, il lui sauta littéralement dessus, exprimant sa joie par ses aboiements. Au plus grand amusement de Gen, riant doucement tout en posant sa main sur son museau, mimant un « shuuut » du doigt et calma la bête. Petite tape sur la truffe, il le poussa doucement sur le côté et se leva pour partir à la recherche de sa laisse. La seule balade qu’il pouvait lui accorder avant qu’il ne fasse trop sombre. Mais à peine eut-il le temps de commencer ses recherches que son portable vibra dans sa poche et il l’extirpa aussitôt, observant l’écran clignotant sur « inconnu » . Il eut un temps de pause avant de presser la touche et porter son cellulaire à son oreille. Grimace. Il se doutait bien de qui il s’agissait. Doucement, de sa voix la plus calme, il parla non sans appréhension d’entendre la voix de son "inconnu".
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| | | Criminel Vous avez dit Méchant? Oshio Akira
Messages : 23 DATE OF BIRTH: : 24/12/1984 AGE: : 39 EMPLOIS: : Assassin. HUMEUR: : Exécrable. DISPONIBILITE: : Toujours là pour toi.
| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Lun 12 Avr - 17:30 | |
| Il est vingt heure, la nuit est assez fraiche, le ciel est couvert, si couvert qu'il est impossible pour Akira de discerner un morceau de cette lune censée être pleine en cette nuit de printemps. Mais peut lui importe, il n'est pas là, sur le toit de cet immense building pour admirer le temps qu'il fait ou même pour se plaindre du fait qu'il ne fasse pas assez beau malgré la saison naissante. Ça n'a pas d'importance, ce n'est qu'un pauvre petit détail. Tout est déjà près, son fusil est déjà braqué sur la fenêtre de cet hôtel luxueux qui s'étale devant lui. Braqué sur une des fenêtre du septième étage, une baie vitrée faisant la longueur de la chambre, immense fenêtre donnant sur cette chambre immense où devrait apparaître sa cible, dans peu de temps. Sa cible: encore un homme qi ne doit penser à aucuns instants à la menace qui plane au dessus de sa tête... Après tout imaginerais qu'un marié trompé mais riche à millions irait jusqu'à se payer les services d'un tueur à gage afin de mettre fin aux jours de l'amant de sa femme?! C'est un peu exagéré n'est ce pas?! N'aurait il pas put tout simplement entamer une procédure de divorce, ou tenter d'en parler à sa chère et tendre?! Cela aurait un moyen comme un autre de se séparer de cette femme sans rien perdre, la faute étant sur elle... Oui mais voilà, tout le monde ne pense pas comme ça. Et de toutes façons, Akira est loin de ressembler à un psychologue, non et puis toute l'histoire qui c'est déroulé derrière son contrat ne l'intéresse pas, il se contente juste d'exécuter son contrat et de recevoir sur un compte à l'étranger le paiement de ses méfaits.
La lumière de la chambre s'allume, mais Akira ne se presse pas, il ne se jette pas sur son arme pour tirer immédiatement dans une précipitation qui rendrait ses tires incertains. Il laissera cet homme prendre un peu de bon temps, juste une dernière fois, la dernière fois avec cette magnifique blonde trompeuse, qui l'aura précipité vers sa fin, cette même femme qui commence déjà à faire glisser les bretelles de sa robe ,que l'on devine couteuse, le long de ses épaules d'une pâleur qu'on pourrait qualifier de cadavérique. Il pourrait continuer à admirer la scène, à jouer les voyeurs sur son toit avec ses jumelles, mais il n'est pas dans ses habitudes de faire ce genre de choses, il n'est pas le genre d'homme à prendre du plaisir à regarder les autres se vautrer dans la luxure. Non bien sûr que non, il préfère de loin se retrouver dans la peau d'un des acteurs de ce genre de situation plutôt que simple spectateur, alors il n'a plus qu'à lâcher ses jumelles pour se mettre à fouiller sa poche arrière de pantalon à la recherche de ce qui lui sert de portable. Oui, car s'il n'est plus temps de regarder les amants de bécoter de l'autre coté de la rue, il est en revanche arrivé le temps de s'amuser un peu, juste un petit peu. Bien sûr la notion d'amusement chez Akira est quelque peu différente de celle du commun des mortels, et s'il aime comme tout le monde se regarder un bon film, il ne s'agit là en rien de ce genre d'amusement. Non, bien sur que non, ce qu'il souhaite juste à ce moment là, c'est l'appeler lui, cet homme qu'il ne connait pas et qu'il a choisi un jour par le plus grand des hasards dans le bottin, cet homme qu'il appelle à chaque fois de commettre une nouvelle fois un meurtre, juste pour lui faire ressentir un peu, oui jute un peu, de ce sentiment de frustration et d'impuissance que l'on ressent quand l'on ne peut rien faire. Oui, il trouve ça amusant de provoquer la mort ou la détresse, c'est jouissif, voilà tout.
Il ne lui faut pas longtemps pour taper le numéro sur le clavier de son vieux téléphones quelque peu miteux. Ce numéro de téléphone il le connait par cœur, oui, quoi de plus normal après tout puisqu'il l'appel à chaque fois qu'il exécute un contrat, et des contrats il en a à la pelle! Alors, au final, ce petit rituel est devenu une véritable habitude. Il n'a pas besoin d'attendre longtemps avant que l'on se donne la peine de décrocher ce foutu téléphone, une voix résonne de l'autre coté. Cette voix c'est toujours la même, et toujours dans cette même voix il résonne une petite pointe d'appréhension qui fait sourire Akira.
« Bonsoir. Je vous ais manqué?! »
Le ton est ironique, amusé. Oh, oui c'est si amusant de se jouer du petit monde qui nous entoure si amusant de se moquer de se policier qui ne peut rien faire de chez lui. Et il entend sa respiration au travers de son téléphone, n'attendant qu'une chose que cette même respiration s'accentue, et deviennent presque un halètement, n'attendant que cela, encore et encore à chaque fois.
« Ce soir, une nouvelle personne va mourir. »
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| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Lun 12 Avr - 20:03 | |
| A vrai dire, il se serait passé de ce coup de téléphone. Ou de tous ses coups de fil. Bien sur qu’il se doutait de qui il s’agissait et au son de sa voix, un sourire se forma au coin de ses lèvres. Rien de drôle pourtant. Quoi que la situation… Non, drôle ne la définissait pas. C’était plutôt étrange, angoissant…Absurde. C’était devenu une habitude et pourtant, il ne s’y faisait toujours pas. Sa voix le faisait frissonner, d’angoisse peut-être… Sachant quelle nouvelle il lui apportait. Toujours la même : la mort d’une personne ce soir. Deux parfois. Pourtant, il s’étonnait toujours de son calme, de son ton serein au téléphone… Il n’avait donc jamais peur de laisser une information filée ? Calculateur. Fin, très fin… Il aurait pu t’admirer, tu sais ? Si seulement tu t’étais trouvé du bon côté de la justice. Une grimace déforma son visage avant qu’il ne se calme d’un soupire, passant sa main dans ses cheveux, lentement et s’arrêtant au niveau de sa nuque pour en emprisonner une poignée mèches entre ses doigts.
Il fallait bien qu’il se décide à parler. Un ton blasé tout d’abord qui sera plus frustré par la suite. Il ne tirerait pas dans la minute, il n’avait pas encore fait assez pression sur lui pour qu’il angoisse, qu’il en arrive presque à hurler au téléphone et qu’il raccroche, le laissant en plan, dans son petit appartement en ayant presque eu l’impression d’avoir tué lui-même la victime. Genji s’en voulait à chaque fois, de son manque d’incompétence, de réaction, de déduction… Et c’est certainement ce qu’il cherchait à faire, à le torturer, de lui faire ressentir cette sensation inconfortable qu’est l’impuissance.
Le vouvoiement, très peu pour lui. Déjà qu’il ne le faisait pas pour son patron alors lui… Nah mais oh, vous pouvez toujours vous mettre le doigt dans l’œil ! Et profond en plus. Entre temps, il s’était finalement assis sur le divan, penché en avant pour pouvoir poser ses coudes sur ses genoux et il se mordillait la lèvre, anxieux et pensif sur la suite des évènements. Il fallait qu’il trouve un moyen, coûte que coûte, de changer la situation. Gen ne supporterait pas des mois comme ça, sa conscience finirait par le lâcher. Mais comment forcer un criminel à se rendre alors qu’il s’amuse avec le policer comme une vulgaire marionnette ? De plus, c’était loin d’être le premier coup de fil et tous ses essais n’avaient servis à strictement aucune amélioration. Bordel, il fallait que ça tombe sur sa pomme.
« Pourquoi tu m’appelles ? Pour l’amusement ? Tu ne te mets même pas en danger et tu peux encore moins m’imaginer angoisser puisque tu ne m’as jamais vu… Alors pourquoi ? Tu sais que tu finiras par t’en lasser de ce petit jeu … ne ? » Il savait que c’était ce qu’il cherchait, qu’il s’emporte, qu’il essaye de comprendre, qu’il lui fasse comprendre qu’il n’était rien qu’un pauvre ignorant, un spectateur et qu’il était le maître du jeu. Qu’il faisait à sa guise, à son avis et qu’il n’avait rien à dire. Qu’est-ce qui lui empêchait de raccrocher et ne plus jamais le rappeler, hein ? Eeeh, on dirait du regret là, Gen ! Me dit pas que ça te manquera ? Bien sur que non, tu ne le diras pas. Mais… Autant il se sentait aussi mal après, autant il angoissait pendant et autant ça l’énervait au début… Il saurait qu’il tuerait, appel ou pas appel. Alors il préférait avec. Voila, bien esquivé Genji.
« T’es bizarre comme mec…. Shooter-san. » Comme pour conclure avec ses propres pensées en pagaille. Il avait du mal à comprendre ses agissements, du moins, si toute fois il y avait quelque chose à comprendre. Nouvelle pointe de frustration, il dut lui faire plaisir. Il ne connaissait que sa voix et son pseudonyme. Tss… Et cet assassin semblait si bien le connaître. Ce n’était pas juste. Espèce de méchant. T’as pas honte ?
« Si je te demande de ne pas tirer cette fois, tu accepterai ? » Il avait finalement eut recourt à cette question. Genre, on ne sait jamais qu’il dirait oui. Mais il dirait non. Qu’est-ce qu’il y gagnerait ? Il avait eu un contrat non ? Et là… Juste la satisfaction de faire plaisir à un flic. Hm, ça pèse pas lourd dans la balance. Mais qu’avait-il a lui proposé d’autre de toute manière ? |
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| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Lun 12 Avr - 22:13 | |
| C'est étrange comme il ne lui faut vraiment pas grand chose pour sentir le sentiment de bien être complet lui procurer une sorte de chaleur intense au creux de l'estomac, presque le même genre de palpitation que ce qu'on appelle les papillons de l'amour. Oui, en entendant la voix de cet homme qu'il ne connait que de loin, il a des papillons qui lui volent dans l'estomac; mais ne vous méprenez pas il n'éprouve en aucun des sentiments pour cet homme, après tout, Akira n'est pas homme à éprouver ce genre de chose pour n'importe qui, ni pour quelqu'un en particulier, non tout ce ci n'est dut qu'à la situation. Oui, et il ne lui suffirait plus de grand chose pour qu'il sombre dans un extase plus que particulier frôlant un orgasme plus que malsain. Mais que voulez vous, ces choses là font complétement parti du personnage plus que singulier qu'il est, et il ne peut réprimer le sourire qui apparaît sur son visage à chaque fois qu'il entend la voix frustrée de cette homme. Et ses petites remarques qui se veulent cinglantes et sûres d'elle ne peuvent tromper personne, si lui doit changer de discours, lui devrait en faire de même, le tremblement qui ne tardera pas à venir ponctuer sa voix ne trompera personne sur son véritable état d'esprit. C'est plus que jouissif pour ce joueur d'assassin qu'est Akira, l'homme à l'autre bout du fil.
Le sourire laisse place à un petit rire plus que moqueur en entendant tout ce charabia, et il n'est pas plus surprit que ça de l'entendre lui poser des questions sur le pourquoi du comment, mais il serait surement surprit de savoir qu'il n'y a pas vraiment d'explication, que cela aurait put tomber sur lui, comme cela aurait put tomber sur une toute autre personne, et que le simple fait de l'appeler juste avant de tuer quelqu'un est une source de plaisir incommensurable. On le prendrait certainement pour un fou furieux, ou tout de moins on le croirait certainement encore plus fou dangereux qu'on ne le pensez jusqu'à maintenant. Mais peu lui importe, si ce sont des réponses qu'il cherche, Akira pourrait bien lui en donner quelques une, quelques réponses qui pourrait ne pas vraiment lui plaire, oh, oui rien que l'idée lui plait, la mettre en action le chavire.
« Pensez vous vraiment que je ne sais rien sur vous?! Vous me supposez prudent, alors n'est il pas normale pour moi d'avoir fait des recherches sur vous? Je sais où vous vivez, je sais aussi que vous êtes un petit policier pas très gradé qui c'est vu changé de poste il n'y a plus très longtemps. Et pour tout vous dire, je n'aime pas du tout la décoration de votre appartement mais votre chien est plutôt sympathique, quoi que pas très viril. Cela vous suffit il?! Ou faut il que vous apporte un peu plus de détail afin que vous preniez conscience que j'en connais bien plus sur vous que vous ne le pensez.»
Avait il visité l'appartement de cet homme? Oh oui, il avait vu quelques photos par si par là, c'était même payé le luxe de jouer avec son chien... Hum son nom déjà, Rex, ou quelque chose de ce genre, c'était inscrit sur la médaille qu'il portait autour de son cou accroché à son collier, mais une chose était certaine ce petit chien était vraiment pitoyable comme chien de garde, il s'était contenté de remué la queue quand Akira était rentré dans l'appartement sans le moindre mal d'ailleurs. Juste un petit tour comme ça histoire de regarder tout ce qui trainait dans le coin. Il n'avait touché à rien, juste à la balle du chien, ni plus ni moins. Encore un rire qui résonne dans la nuit, juste un petit rire exprimant toute l'absurdité de la demande de ce petit policier, comme s'il était possible qu'il cesse sur le champ ses vilaines exactions. Impossible, ce n'était pas un métier, c'était un véritable passe temps, un loisir trop plaisant pour être abandonné parce que ce petit policier de rien du tout avait eut un petit caprice d'enfant. Non c'était impossible, il faudrait bien qu'il se le rentre dans le crane.
« Si ce n'est pas moi qui le tue, il sera tué par un autre, mon ami. Voyez donc la réalité des faits, cet homme doit mourir, et je ne suis qu'un pauvre exécutant, un pauvre petit pion qui ne fait qu'obéir à la dure loi des contrats. Êtes vous choqué par ma réalité?! »
Il sourit en portant sa père de jumelle à ses yeux, juste histoire de voir où ils en sont... Mais rien n'a commencé, ils n'en sont encore qu'à la fasse de caresses. Tant mieux, ils n'ont pas besoins de se pressé, après tout, c'est leur dernière nuit de passion, et pour l'un des deux c'est même l'ultime nuit.
«Mais que diriez vous, d'un jeu de piste?! Un petit jeu juste entrevous et moi, et qui vous permettrait petit à petit d'en savoir plus sur moi. Mais attention, ce petit jeu, vous n'avez pas le droit de le partager, sinon je prendrais votre vie, sans avoir besoin d'un contrat. Alors?! Qu'en dites vous?»
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| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Lun 12 Avr - 23:12 | |
| La réponse ne se fait pas attendre, provocant le plus grand étonnement de la part du petit policier qui, en alerte, fait le tour de son piteux studio. Il cherche d’où il aurait pu le voir, à chaque fenêtre mais les possibilités étaient si nombreuses que c’était peine perdue de commencer par là. Mais en tout cas, il s’était trompé sur un point : il le connaissait sans que lui ne le connaisse et il pestait de ça. Ainsi, il l’observait ? Et lui, le flic, il ne s’était rendu compte de rien… Au final, il était rusé. Plus qu’il ne le pensait. Genji faisait les cent pas dans sa maison, se demandant s’il l’avait visité ou juste aperçu… De toute façon, depuis le début il avait été naïf de croire qu’il ne savait rien, qu’il n’avait pas fait ses recherches au préalable. Mais savoir qu’il pouvait entrer chez lui tranquillement ne le rassurait pas. A quand la prochaine visite ? Imaginez qu’il le trouve ici en pleine nuit, alors qu’il se lève bêtement pour boire un coup. Le choc. Il ferait une crise cardiaque, même pas besoin de contrat et l’assassinat le plus rapide.
« Je te propose de venir refaire la déco dans ce cas. Mais vas-y, continue, dis-moi à quel point tu me connais, Shooter-san… Je suis curieux d’entendre ça. » Okay, d’accord, il était bordélique, c’est petit, étroit mais… Eh ! Vous avez vu son salaire ?! Il fait ce qu’il peut le pauvre petit Gen. Comme il l’a dit, il vient à peine d’être muté et lui ne tuait pas les gens, LUI. Bref, tu l’as contrariés alors qu’il retrouve sa place, résigné de ne rien trouver ce soir. Il lui restait le téléphone. Il y était accroché et pour rien au monde il ne mettrait fin à l’appel… Et si c’est lui qui le faisait, il lui en voudrait. Jusqu’au prochain. Comme quoi… Mine de rien, il aime bien lui parler, il n’aime juste pas la nouvelle qui lui apporte. T’as pas envie de lui téléphoner pour autre chose une fois ? Ca changerait et l'arrangerait. Mais bon, il se doute bien que tu ne voudras pas faire comme lui l’entends. C'est dommage d'ailleurs. Néanmoins, si sa question enfantine l’avait amusée, autant pour la réponse de Genji, il avait adopté un ton ironique, piqué à Akira ? Tu l’influences maintenant. Mais terminant sur un ton plus sec, de reproche. Il n’est pas là pour le gronder, ni pour le ramener du bon côté de la force et il doute fort que ce soit possible…
« Oh ouii… Pauvre petit, je dois te plaindre maintenant. Fais un boulot légal, merde ! » Aaah tu t’emportes Gen, c’est mauvais. Très mauvais. Arrêtes, tu vas le faire jouir à force de t’emballer aussi vite. Mais… C’était trop facile comme excuse. Peut-être mais ça ne serait pas toi. Pourquoi fallait-il que ce soit toi ? Ou lui, la question va dans les deux sens. Il aurait voulu une rencontre dans un autre contexte mais dans la vie, on n’a pas tout ce qu’on veut. Finalement, à part lui dire qu’il s’agissait d’un homme, il n’avait pas encore insister sur la mort imminente de la victime. Qu’attendait-il au juste ? Il prenait son temps ? Il attendant la personne? Toutes ses questions qui traînent dans sa petite tête et qui, s’il osait lui demander, recevrait un autre rire pour réponse. Il n’aimait pas l’entendre rire, c’était mauvais signe. C’est qu’il avait de l’assurance et donc en l’occurrence, lui non. Qu’il avait fait un faux pas alors qu’il avance à tâtons. Pourtant, il lui fit une drôle de proposition. Il tentait…De l’aiguiller ?
Il a du temps à perdre ? Un jeu, ça l’intriguait et en même temps, il ne devait pas prendre ça à la légère, ne pas prendre son temps, de trop y méditer. De toute façon, il n’avait pas grand-chose à perde non ? Si ce n’est sa vie… Mesurant le pour et le contre, il fit son choix. C’était évident… Est-ce que tu calcules tout à l’avance, Aki-chan ?
« D’accord. Explique-moi les règles. » Il ne savait pas ce qu’il y gagnait mais n’allait sûrement pas lui faire remarquer. Tout ce qu’il voulait lui, c’était en savoir plus, tant pis s’il devait jouer à Sherlock Holmes avec lui. |
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| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Mar 20 Avr - 21:07 | |
| L'atmosphère à tout d'inquiétant. Les lampadaires qui se sont allumés dans la rue, tentent de percer l'obscurité qui a recouvert Tokyo, une obscurité qui se retrouve être dérangée par un des lampadaires dont l'ampoule semble à bout de souffle. Elle s'éteint quelque millième de secondes avant de se rallumer, continuellement, elle clignote, agrandissant les ombres qui font si peurs aux enfants en se transformant petit à petit en des monstres d'imaginations. Oui, le contexte est parfait pour un assassinat, parfait pour faire remonter un peu plus l'état de psychose dans laquelle baigne Tokyo. Oui, c'est absolument délicieux pour ce petit assassin de pouvoir ressentir toute cette peur, et de sentir cette étrange odeur de sang flotter dans l'air. Une odeur presque aussi agréable que celle de la poudre de son fusil un fois qu'il a exécuté sa cible. Il a hâte, mais la voix qui résonne dans son téléphone le fait redescendre sur terre, c'est idiot, mais cet homme lui semble être aussi fou que lui. Fou d'imaginer de pouvoir sortir Akira de ce cercle vicieux qui finira certainement par le perdre... Pourquoi vouloir lui faire ça?! Pourquoi lui ne pourrait il pas vivre pour sa passion, au même titre que ceux qui vivaient pour la musique ou pour tout autre sorte d'art?! Allez savoir, mais tout cela le fait sourire juste un peu, alors qu'il se pose contre la bordure du toit de son immeuble, juste un peu histoire de se reposer un peu. Il est un peu las, de devoir attendre, mais à qui la faute?! N'est ce pas lui qui à laissé à sa proie une dernière opportunité de s'amuser un peu?! Bon sang, la prochaine fois, il s'abstiendra, tant pis pour la pauvre victime, mais tout cela devient vraiment trop long pour sa patience de prédateur. Encore heureux, que son interlocuteur reste une personne amusante, oui, avouons le, ce petit gars est amusant par son audace, si seulement il savait que sa vie n'a strictement plus aucune secret pour lui, et tout cela juste grâce à ce petit génie de pirate informatique, mais ce n'est pas encore là ce qu'il trouve de plus amusant, non loin de là.
« Et qu'est ce qui vous fait croire que je ne suis qu'un assassin?! Peut être ais je une autre vie en parallèle, une vie de petit cadre dans une entreprise quelconque, ou peut être même suis je l'un de vos chers collègues. Allez savoir?»
Il rit légèrement, un rire qui fini par se perdre dans la nuit, emporté par un léger coup de vents frais qui le ferait presque frissonner s'il n'était pas vêtu d'une veste aussi épaisse, s'il n'était pas habité par cette passion qui lui enflamme les entrailles. Nulle nuit froide ne saurait refroidir son enthousiasme, un enthousiasme qui s'envole quand il entend l'homme accepter son petit jeu, il semblerait bien que son avenir devienne de plus en plus attrayant, de plus en plus dangereux. C'est plaisant, jouissif, oui, ne le nions pas, il aime déjà ce petit jeu, et il a cet étrange pressentiment qu'il en découlera certainement beaucoup plus de choses que ce qu'il a prévu. Oui, c'est étrange ce genre de petits pressentiments qui vous prennent à des moments plus qu'incongrues, ce genre de petites choses qui ne sont finalement qu'un sentiments pas une certitudes mais dans lesquelles vous croyez plus que tout. Oui, et bien que Akira soit quelqu'un de terre à terre, à ce moment là, toujours adossé à la bordure de ce toit, il y croit.
« Je continuerais de vous appeler mon ami, et je vous donnerais à chaque fois l'emplacement de ma victime, et pas là même l'endroit ou je suis moi aussi. Si vous arrivez à temps, vous pouvez sauvez mon contrat, et vous pouvez aussi tenter de me capturer. Si vous n'arrivez pas à temps, le contrat est effectué par mes soins, mais comme je suis à l'évidence quelqu'un de bien meilleurs que vous ne semblez le croire, je vous laisse un indice. Cet indice vous permettra d'en découvrir un peu plus sur moi. Cela vous va t'il?! »
Il cesse de parler, mais pas assez longtemps pour que son interlocuteur puisse en placer une. De toute façon ce n'était pas vraiment une question, à l'évidence pour Akira, la chose était déjà acceptée et il était à présent pour lui complétement impossible de revenir en arrière.
« Bien. Alors le jeu, peut commencer dès ce soir, quoi que je doute que vous arriviez à temps, puisque ma victime mourra d'ici quelques minutes. Pas assez de temps pour que vous n'arriviez à temps pour le sauver. C'est un échec pour votre première tentative, mais je vous croiserez surement sur le chemin de l'hôtel Peninsula. »
Il ne raccroche pas son téléphone, tout sourire, un sourire carnassier. Non il attend juste une petite réaction de l'autre coté. Oui, juste une petite réaction.
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| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Mer 21 Avr - 12:56 | |
| Il n’avait rien contre les passe-temps des autres à vrai dire, seulement le sien car il en impliquait la vie de personnes. En quoi s’étonnait-il qu’il soit contre ses pulsions meurtrières ? Aussi magnifiquement fait qu’est exécuté le crime… Un crime peut-il être qualifié d’artistique ? Mais comment pouvait-il l’empêcher d’exécuter ses contrats ? Apparemment, ce n’était même plus pour l’argent mais pour son plaisir. Un plaisir bien trop grand pour que Genji pense pouvoir stopper un jour. Tout ce qu’il pouvait arriver à faire c’était l’arrêter lui, le mettre sous les barreaux et recommencer avec le suivant. Cela n’arrangeait rien à l’affaire mais c’était « ça » son boulot. Arrêter les méchants. L’arrêter lui. Mais il n’avait pas été préparé à ce genre de situation à l’école de police. C’est dans ses cas là qu’on se dit qu’on n’est jamais assez préparé et qu’on apprend dans le tas. Toujours pendu au téléphone, Rex s’impatientait de sa promenade, mordillant la jambe de son maître en ronchonnant. Il grimaça, le chassant vaguement pour décourager l’animal et se concentra. Shooter-san ne pouvait pas faire parti de son entourage, pas possible… Il aurait fini par le reconnaître à sa voix. Enfin, il ne pouvait pas se permettre de partir dans la paranoïa, mettant cette hypothèse de côté. C’est vrai qu’il était possible que les personnes qu’il côtoyait vaguement, qu’il ne connaissait peu et qui donc n’avait pas sa confiance puissent être du mauvais côté et se faire passer pour un simple être humain au boulot pénard. Cependant, cela ne changeait pas sa vision des choses sur sa personne : il sacrifiait des vies pour une liasse de billet. Une vie ne se négocie pas d’une telle façon. Ne se négocie pas tout court. Le policier serra les dents, un peu crispé par la situation. « Pour moi, tu ne restes qu’un assassin… » Son rire le fit frissonner, s’imaginant cet homme, vaguement, en tain d’observer sa victime tout en l’appellent lui. La situation devait lui plaire mais il comprenait peut-être les raisons de son appel maintenant. Serais-ce trop facile d’ôter la vie d’autrui, Shooter-san ? Tu te mets en danger maintenant ? Ou cela t’amuse de jouer avec Gen en même temps que tes proies ? Une petite torture plus lente et douce pour le jeune policier aux doigts serrés sur son cellulaire. Calme… Il va finir par se briser entre tes mains. Et là, adieux les informations… Mon ami… Ils sont amis maintenant ? Depuis quand ? Tu décides ça tout seul ? Pourquoi l’appelait-il ainsi ? Pour l’ironie de la situation ? Ca ne lui fait aucunement plaisir mais de toute façon, il n pouvait qu’écouter ses explications. Un micro sourire se dessina en coin de ses lèvres, non pas qu’il aimait la situation mais la question final était plutôt rhétorique. Il avait accepté non ? Il savait qu’il ne pourrait discuter les règles avec son interlocuteur qui enchaîna de toute façon, ne laissant pas Genji en placer une. Il introduisait le jeu. Dès ce soir alors que sa proie était déjà sous ses yeux. Mais même en sachant qu’il était impossible pour lui de sauver la victime, lorsqu’il lui donna l’adresse, il eut un blanc de quelques secondes. Puis il put l’entendre sortir en trombe de son pauvre studio, mettant en route son gps de tête. L’hôtel Peninsula… Ce n’était pas tout près ça ! Lorsqu’il déboula dans la rue, un quartier pauvre, on dut le prendre pour un fou à esquiver les passants et à courir comme un malade. Cours Genji, cours. On y croit. Il ne savait pas s’il était toujours au téléphone ou peut-être avait-il eut la maladresse de couper la conversation ? Le plus important, c’était d’atteindre l’hôtel, plus si loin à présent. Le souffle court, les cheveux aux vents, il tourna à droite et se retrouva dans la rue en question, le bâtiment se trouvant au bout. Dans sa course, il ne put éviter une personne, manquant de s’étaler sur elle mais se rattrapant comme il pouvait, pivotant puis reprenant son chemin à vive allure. Parce qu’il est poli mine de rien le petit flic. Il n’écoute pas la réponse, si réponse il y eut, trop fixé sur son objectif. Ouais mais… Tu feras quoi face au bâtiment ? Et puis, tu l’as peut-être déjà croisé, ton petit tueur, hn…
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| | | Criminel Vous avez dit Méchant? Oshio Akira
Messages : 23 DATE OF BIRTH: : 24/12/1984 AGE: : 39 EMPLOIS: : Assassin. HUMEUR: : Exécrable. DISPONIBILITE: : Toujours là pour toi.
| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Jeu 13 Mai - 21:05 | |
| A ce moment là, il ne met pas en avant son coté tueur implacable, sa face d'assassin froid pour ne pas dire glacial. Non, ce qu'il refait sortir, c'est assurément son coté joueur, un léger sourire plein de malice collé aux lèvres. Oui, il ne peut nier qu'à ce moment là, il est plutôt fière de sa nouvelle trouvaille, ce petit jeu qu'il a confectionner sur le tas. Il est fier de lui, et fier de la réaction qu'il a fait naître chez cet homme, ce policier, qui se trouve être de l'autre coté du téléphone. Il est plutôt content de ne plus l'entendre parler de l'autre coté du fil, non il entend juste quelque pas précipité, la précipitation du jeune policier lui ayant fait oublié de raccroché son téléphone. Pense t'il vraiment pouvoir arriver assez rapidement pour pouvoir l'arrêter?! Allons, il ne faut peut être pas rêver petit policier tu n'est pas encore assez rapide, et même si tu l'étais il vaudrait mieux pour toi ne pas sous-estimer cet assassin nocturne, tu pourrais t'y bruler les ailes petits policiers car il est loin d'avoir des scrupules et il pourrait bien te faire tourner en bourrique plus d'une fois. Mais il n'est plus temps de ce poser des questions, non, il n'est plus temps de paresser sur ce toit. Et d'un simple petit coup d'œil dans ses jumelles, il peut se admirer que de l'autre coté de la rue, le temps des ébats est déjà terminé. Ce fut plutôt rapide pour une dernière fois. Dommage, cette petite victime aurait peut être due en profiter un peu plus avant qu'il ne soit trop tard, mais tant pis son bourreau tient déjà entre ses mains l'arme qui servira à sa destruction. Il arme son fusil, regarde dans la lunette, et tire alors que cet homme, cette victime se poste face à la fenêtre pour regarder ce pauvre paysage citadin, dépouillé, il n'aura pas le temps de l'admirer longtemps que la balle siffle déjà au travers les airs. Elle brise la vitre, brise les os, et le silence est brisé par le cri strident de cette femme infidèle. Elle sera certainement choquée à vie, mais peu lui importe à lui, il ne fait pas dans le sociale, c'est sa façon à lui de s'amuser, et il ne se formalise pas de la douleur que peuvent faire naitre ses actes sur le petit peuple qui l'entoure.
Le fusil fume encore un peu alors qu'il est déjà en plein rangement de toutes les affaires qu'il a sorti et laissé trainé. L'ordre n'a jamais été son truc, même s'il reste méticuleux au fond il n'est qu'un personnage fortement bordélique qui ne sait pas prendre soin d'autres choses que de tout son attirail mortel. La fumée qui émanée du canon de son arme c'est déjà dissipée, la légère brise nocturne c'est chargé de ça... Mais peut importe, il ne lui faudra pas longtemps pour démonter son arme et la ranger dans la valise prévue à cette usage, les gestes sont rapides et certainement rendu précis par le temps ainsi que le nombre de contrat déjà expédié malgré son jeune age. Tout cela lui laissant juste assez de temps pour fouiller dans les poches de son manteau à la recherche de son paquet de cigarettes. Une simple cigarette qu'il pince entre ses lèvres et qu'il tente d'allumer, mais le vent ne semble pas d'accord, mettant fin à la flamme vacillante de son briquet. Tant pis. Mais il ne range pas pour autant sa cigarette dans son paquet, et la gardera entre ses lèvres. Et puis ce paquet de cigarette, il le laisse la, poser au milieu de ce toit, ce n'est pas grand chose, mais il n'a jamais dit que les indices sur lui seraient évident. Il mordille déjà le bout de sa cigarette en attendant de ce décider à partir. Décision qui ne tarde d'ailleurs pas, il serait bon de partir avant que la police ne rapplique, il ne craint pas de ne pas pouvoir s'échapper, mais mieux vaut ne pas rester dans le coin tout de même. Sans oublier ce petit policier qui court certainement encore dans sa direction... Mais il est trop tard, il à déjà descendu tous les escaliers qui le mène jusqu'à une petite rue. Tout est vide, le cris de cette femme n'a pas même réussit à attrouper les quelques badauds qui trainent les rues, non rien du tout, cela reste vide.
Peut importe, c'est tout aussi tranquillement qu'il rattrape la rue principale. C'est là qu'il le voit, ou tout du moins entends le claquement de ses chaussures sur le goudron qui recouvre les trottoirs de l'avenue. Il est pressé, mais il est déjà trop tard. Lui, ne bouge pas, gardant toute la place sur le trottoir, esquissant un sourire quand il le bouscule, et l'entends s'excuser. Il n'a pas vraiment bouger, et ce n'est pas vraiment étonnant, ce petit policier n'est pas taillé comme un roque, semblant même être aussi frêle que pouvait l'être une simple petite plume.
« Ce n'est pas grave. »
Un dernier sourire avant de le voir reprendre aussi rapidement son chemin. Oui, petit policier court court aussi vite que tu le peux, essouffles toi en cherchant cet homme. Mais il est déjà trop tard, et ce soir, cette nuit, tu seras bien fatigué après n'avoir finalement trouvé sur ton chemin, qu'un cadavre au crane explosé, une femme en pleur hurlant à la mort, et un paquet de cigarette d'une marque quelconque à moitié vide. Oui, mais ne sois pas triste, car ce n'est là que le commencement. Un dernier regard, et c'est toujours en mordillant le filtre de sa cigarette qu'il reprit son chemin sans se hâter plus que ça, rejoignant la première entrée de métro qui le fera rentrer au plus vite chez lui en toute tranquillité sans repenser une seule fois à ce petit policier ni à ce contrat. Juste en pensant à cette nuit de sommeil bien méritée.
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| | | Policier Et super Modérateur Mudo Genji
Messages : 30 DATE OF BIRTH: : 18/05/1992 AGE: : 32 EMPLOIS: : Policier HUMEUR: : Niice DISPONIBILITE: : En stock.
| Sujet: Re: Homicide incertain #Akira [terminé] Jeu 13 Mai - 21:54 | |
| Il court, il court le petit policer, cheveux aux vents. Manque plus que les fleures qui volent tiens… Mais on ne serait plus dans le bon contexte. Si son cœur s’accélère, c’est loin d’être pour les sentiments qu’il porte à la personne qu’il cherche à retrouver… Mais plutôt par sa course effrénée. Mah, ne sois pas triste Shooter-san, je ne dis pas qu’il ne t’aime pas hn. En quelque sorte, tu es devenu son obsession et ça, à cause d’un jeu de hasard. A voir si cela était une chance pour l’un ou pour l’autre. Dans sa course, il se faufile dans les ruelles pour atteindre le point d’arriver de son itinéraire. Heureusement qu’il connaissait le chemin sinon il était bon pour demander son trajet aux passants. Et le temps qu’on lui explique clairement ou qu’on daigne lui répondre, Akira aurait eu le temps d’exécuter un contrat supplémentaire. Dans sa précipitation, il en oublie son téléphone qu’il garde serré dans sa main, trop concentré sur son objectif qu’il sait hors d’atteinte pour ce soir. C’était peine perdue, il le savait. Mais quoi, il allait rester dans son petit fauteuil ou promener son chien alors qu’il savait où tout se déroulait ? Certainement pas. Genji aurait pu appeler des renforts mais ils avaient un marché. Un marché qu’il n’était pas près de trahir, il s’en tiendrait aux règles pour se rapprocher de lui… Attention Genji, ne t’implique pas trop car à vouloir tant t’approcher du feu, tu finiras par te brûler. Intérieurement, il pestait. Il pestait de se voir espérer et de savoir que dans quelques minutes, il serait déçu. On appelle ça un ascenseur émotif mon petit Gen… Et il s’en voudrait d’être arriver si tard. Akira aura encore bien réussi son coup, cette nuit il culpabiliserait, responsable du tir sur cet homme qui n’avait tout bonnement rien fait de si impardonnable. Tromper sa femme… Cela méritait-il qu’on lui enlève la vie pour cela ?! Akira, tu as une morale que le policier ne comprendra jamais. Lorsqu’il atteignit la rue principale, il bouscula une personne bien qu’il réussisse à limiter la casse. Il l’avait à peine effleuré mais en bon représentant de la loi, il s’excusa, la voix saccadée. Trop pressé, il n’entendra pas sa voix autant il ne lui porta pas grande attention. Enorme erreur mon Gen’, si tu savais, tu t’en mordrais les doigts. Ignorant, il courrait tout de même depuis longtemps à présent et il ne s’arrêta qu’une fois face à l’hôtel. Et maintenant ? Maintenant, il reprend son souffle avant de crever sur le trottoir par manque d’oxygène. Réfléchissons, et vite. Il était peut-être encore là. Alors qu’il emboîtait le pas vers l’entrée de l’hôtel, il s’arrêta et recula pour observer les alentours. L’assassin n’était pas assez fou pour risquer de se faire repérer en s’immisçant dans une chambre. C’était si risquer alors que le bâtiment d’à côté était plus facile d’accès et que le toit donnait sur les vitres des pièces. Sans certitude, il avançait une hypothèse qu’il vérifiait déjà, montant les marches quatre à quatre et déboula enfin sur le toit, ouvrant la porte à rompre le vent. Rien. Tout simplement… Rien. Aucune présence. Il s’était trompé ? Non, il entendait des bruits qu’il put déduire comme une femme en pleure. Trop tard. Il le savait, c’était d’une évidence… Tu es naïf. Bordel. D’un mouvement très lent et découragé, il posa un pied devant l’autre pour se saisir d’un objet, la seule chose restante sur ce toit. Il s’accroupit et tendit sa main, le rapprochant de son visage épuisé. Un paquet de cigarettes et son portable avec cet appel passé. D’accord. Respire Genji, mieux ne vaut pas qu’on te trouve là, tu aurais de sacrés problèmes et tu ne pourrais te justifier face aux autres. Sans un mot, il se voit obligé de prendre le chemin du retour avec pour seule pensée en tête qu’il devra faire mieux la prochaine fois. Incapable définissait ce qu’il pensait de lui à ce moment présent. Un soupire, il referme finalement la porte de son appartement derrière lui. Le chien attendait sa promenade promise, il sautille et gratte les jambes de son maître en se mettant sur ses deux pattes. Mais le dit maître poursuit sans lui adresser ni même une caresse, lâchant les clés sur la table basse du salon en passant à côté. Il garda le paquet de cigarettes entre ses doigts et referma la porte de sa chambre à la truffe de son compagnon canin. Longue nuit pour le petit policier, c’était trop en une soirée…
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